La fouille ayant été terminée par Boris, le vendredi matin, nous étions sur place avec mon beau-frère jean-Pierre Bobo pour la mise en place du tuyau dans la fouille, et pour le perçage du mur du chalet, la modification de l'installation de distribution intérieure et pour le raccordement des à chaques bouts.
A 14h30 l'eau coulait à nouveau, mais à travers la nouvelle conduite, il n'y avait pas de fuite, et nous mangions les meileurs raviolis du monde, les mêmes que dans notre jeunesse, soit les Hero en boîtes.
Après la remise en état des environs du chantiers, et des travailleurs l'heure était à l'apéro et à l'attente des arrivants suivants soit les responsables des repas des jours à venir, Fredo, Samantha, Nora, René et Nicolas.
Après le souper, il est décidé lors de la discussion préparatoire des travaux du lendemain, de dégager en premier lieu le fourneau de la cuisine, car le nouveau arrive dans la matinée.
Comme il faudra tout de même nourrir les petites et grandes mains, on décide de déplacer le fourneau sur la galerie, et le repas sera concocté façon "Master chef" en plein air.
Le lendemain donc, à l'attaque dès avant 09h00 et en fonction des arrivées, les places de travail sont attribuées.
Suite à l'invasion des souris qui chassées des chalets voisins, étaient venues s'installer chez nous, un grand netttoyage avec désinfection méticuleuse était nécessaire.
Donc, du haut en bas et de lont en large, ça briquait de partout.
Pendant que René préparait le repas dehors, les filles ont profité de faire un grand débarras des ustensiles, casseroles, plats divers, etc qui n'étaient plus en état ou plus utilisés.
Et le nouveau fourneau est arrivé, transporté par Philippe Bonnet au guidon de son transporteur à chenilles plus puissant que le nôtre.
La mise en place s'est effectuée sous les cris d'admiration, et c'était également le moment attendu de se préparer à aller manger, sans oublier au préalable de faire une étape apéro pratiquement incontournable.
Le repas, les pâtes à la Schreiner, également un incontournable de René, qui étaient comme toujours parfaitement al dente et a l'ail. Super bon.
On ne traîne malgré tout pas aussi longtemps que d'habitude, car les chantiers sont toujours ouverts, et on veut terminer avant la nuit, car ce soir c'est l'inauguration du nouveau fourneau avec apéritif offert par Philippe, et repas gastronomique, sous forme de chasse (entrecôte de chevreuils et ses accompagnements) préparé par l'équipe de choc, Fredo et René.
Les fromages, le dessert préparé par Anne Catherine et les cafés, c'était plus que magnifique et une bonne soirée en plus.
Il n'y a pas eu de folie, car le travail de la journée avait légèrement ratatiné les énergies d'habitudes si promptes à décoller.
Le chalet était plein, le dortoir avec des matelas en plus posés par terre, il y a longtemps que je n'avais pas vu ça. Super.
Le dimanche, remis en état du tour du chalet, et fin des nettoyages.
Etaient présents:
Bobo, JF, René, Nicolas, Fredo, Samantha, Nora, Michel, Jean, Pablo, Steve, Sabine Léa, Didier, Sabine, Lou, Marion, Julien, Béa, Daniel, Angie, Alexis, Antony, PA, Cosette, Pierre-Yves, Véro, Eva, Lara et aux repas, Philippe, Anne-Catherine, Marc, Maria, Pablo et Diego.
Donc du monde, c'était fameux merci aux organisateurs.
Juan
Pas facile de taper au clavier lorsque le jour d'avant on a creusé, pioché, peller, bref, fait des travaux particulièrement inhabituels.
Mais on a bien avancé, avec une équipe qui est arrivée dans les temps et qui a commencé le travail presque la fleur au fusil et dans la bonne humeur.
Il y en avait bien quelques-uns qui voyant le piquetage de la fouille tracé, ont dit, "mais on ne va pas jusque là-bas, on est d'accord...".
Comme ce qui était prévu, c'était la réparation de notre conduite qui se transforme en tuyau de flûte traversière, (deux trous recensés + un troisième trouvé ultérieurement), on a donc réparé et à 11h15 la remise en eau du chalet était effectuée, travail rondement mené.
Comme il leur restait encore du jus et que l'heure de l'apéro n'avait pas sonné, on a entamé l'avancement de la fouille sur trois fronts, vers le réservoir, afin de dégarnir l'emplacement où nous devrons raccorder la nouvelle conduite, dans la montée en direction du réservoir, et entre le mur et le chalet, et cette dernière partie a été particulièrement ardue, il a fallu démonter le mur face au chalet et désempierrer la zone pour atteindre l'entrée des tuyaux dans le chalet. Dur, dur..
On avait heureusement Stephanie et Sabine qui travaillaient dans les équipes, si bien que les mecs n'osaient pas trop râler.
Maintenant il reste encore la partie horizontale qui est parallèle au chemin d'accès vers chez Philippe Bonnet, et c'est la partie la plus facile, on est dans le terain, et si j'arrive à remotiver les troupes, ça devrait se faire.
B-belle nous a concocté un spaguetti bolo de derrière les fagots, avec frometon et gâteaux pruneaux et abricots, mais le four de la cuisinière rechigne à l'ouvrage, vivement le nouveau!
Eva et Lara ont participé efficacement à la vaisselle, alors que Théo, a mis la main dans la fouille. Vive les jeunes!!
Les participants: John, Bobo, Pierre-Alain, Pierre, Julien, Jean, Laurent, Steve, Sabine, Théo, Stephanie, Nicolas Treppey, Pierre-Yves, Véronique, Eva, Lara, B-belle, et moi.
Juan
Les équipements du chalet vieillissent presque aussi rapidement que certains de ses habitantsl, la cuisinière et le frigo sont sur la liste de transfert et seront remplacés d'ici 2013.
L'alimentation en eau pose des problèmes, cet été, c'est la vanne de la fontaine (à l'intérieur de la cave) qui s'est fendue, laissant échapper un mince jet, qui a été heureusement remarqué, et qui a permis son remplacement.
Deux semaines après, c'est le service des eaux qui nous avisait que nous avions une consommation, selon leur relevé, trop importante, et qui nous a demandé si on avait installé une piscine, car un excédent de plus de 200 m3 a été enregistré.
Les trois mousquetaires (John, Bobo, et Juan) se sont déplaçés pour rechercher la fuite, qui a été trouvée après analyse des signes extérieures, par exemple, la couleur et la hauteur des touffes d'herbe, le taux d'humidité de la terre, etc, et un dégagement sommaire a permis de mettre à jour le tuyau percé, comme une flûte douce.
Un travail plus important, et ce n'est pas de la musique d'avenir, est à entreprendre pour permettre de remplacer la partie défectueuse dans un premier temps, et remplacer la totalité de conduite entre le chalet et l'ancien réservoire situé sur le chemin allant chez Philippe Bonnet.
Le rendez-vous est pris avec plusieurs membres qui se sont annoncés, pour le 15 septembre, week-end du jeûne fédéral,
Je vous racconterai le déroulement des opérations.
Juan
A toute l'équipe du Rhodo,
J’ai reçu la lettre me signifiant que j’étais promu au grade de membre d’honneur. Je vous en remercie. Cette lettre m’a profondément touché et je suis très fier d’appartenir à ce club de montagne qui m’a beaucoup apporté.
40 ans, le temps, cette valeur immuable que nous traversons à une vitesse folle m’amène, pendant que j’en ai le temps à vous transmettre le message ci-dessous
Toujours plus vite, plus pressant, plus urgent…
Pour aujourd’hui, pour tout de suite…
Halte! Stop!
On se calme. On reprend son souffle.
On respire profondément et calmement,
En articulant lentement,
Pour vous souhaiter à tous, vous, Gens du Rhodo
Un Joyeux Noël et une Nouvelle Année
Remplie de toutes bonnes choses…
Du fond du cœur je vous salue tous
André Nidecker
1948 – 2008, soixante ans de sociétariat.
C’est avec un brin d’émotion que j’écris ce petit mot.
A ce moment le Rhodo avait 38 ans, maintenant nous sommes aux portes de son centième anniversaire. Mes souvenirs de la pente de Nermont remontent aux années 1937, 38, et surtout 39, année de la construction du chalet et du début de la guerre. Mon frère Pierre a partagé avec moi tous ces souvenirs. C’est avec plaisir que j’offre ces quelques bouteilles tout en souhaitant longue vie au Rhodo.
Que la montagne est belle.
Jean-Paul Baud
Sports Alpins Rhododendron
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